lundi 28 janvier 2008

vendredi 18 janvier 2008

La position du PS



Le 24 février : Oui à une nouvelle Constitution pour Genève !

Lors de son Congrès de mars 2006, le Parti socialiste genevois avait adopté une résolution pour marquer son soutien à la révision de la Constitution et sa volonté d'en être l’un des moteurs. C’est pourquoi les Socialistes s’engagent pour dire OUI à une nouvelle Constitution le 24 février prochain.
Parce que la révision de la Constitution sera l’opportunité de pratiquer la démocratie participative ;
parce que la nouvelle Constitution sera l’occasion de renforcer le progrès social.
Les Socialistes ne laisseront pas passer la chance d’écrire un nouveau contrat social, avec l’ensemble des Genevoises et des Genevois.

Pourquoi le Parti socialiste s’engage pour le OUI !
Le PSG, en tant que force de progrès veut être un des acteurs du changement et une force de propositions. Le processus qui va conduire à la nouvelle Constituante représente une formidable occasion de mobiliser l’ensemble des citoyen-ne-s du canton et les associations sur un projet qui touche toutes les questions importantes de la vie et du fonctionnement de notre société.

La révision de la Constitution : un exercice de démocratie participative
A Genève, tant dans le domaine du fonctionnement des institutions que dans celui de la qualité du dialogue public la situation n’est pas satisfaisante. Cet état de choses va de pair avec une volonté de démantèlement de l’Etat et du service public de la part de la droite. La confiance des citoyennes et des citoyens dans les institutions est mise à mal.
La seule véritable enceinte pour dépasser la situation actuelle, pour une réappropriation collective de l’espace politique, pour une claire redéfinition des institutions cantonales et municipales ainsi qu’une réelle redynamisation du fonctionnement de ces institutions se trouve dans l’aventure raisonnée d’une Constituante s’attelant à la refonte de la Constitution fazyste.
La Constitution comporte des éléments importants et des droits sociaux à préserver, tout en les rénovant, des dispositions dépassées, à remettre sur le métier, mais aussi des lacunes qu’il convient de combler.
Pour la première fois, les femmes du canton pourront participer à l’élaboration de la Constitution.
Dans cette situation, le Parti Socialiste genevois doit être le soutien et le moteur du mouvement issu de la société civile qui s’est constitué en 2005 dans ce but et dans lequel milite un grand nombre de ses membres.

La nouvelle Constitution : une force de progrès politique, social et environnemental.
D’aucuns pourraient craindre que la Constituante entraîne une perte des acquis sociaux : mais c’est faux. Le résultat de la Constituante devant recevoir l’approbation de la population, cela représente une garantie contre le risque d’un démantèlement : dans tous les cantons qui ont fait l’exercice, la révision s’est traduite par un progrès politique, social et environnemental, et non par un recul.
Parmi les avancées réelles que la révision de la Constitution peut apporter, se situent notamment les droits démocratiques et la reconnaissance du travail associatif.
Dans l’actuelle Constitution, il n’existe aucun véritable catalogue des droits fondamentaux, la révision sera l’occasion de les inscrire : une opportunité de répondre aux nouveaux besoins et d’apporter des réponses aux défis de notre société.
La révision de la Constitution nous permettra de clarifier qui fait quoi et de préciser les missions des différents niveaux institutionnels. Dans ce sens, la révision de la Constitution représente une opportunité de revoir l’équilibre des différents pouvoirs, la répartition des compétences entre l’Etat et les communes et de prendre en compte l’agglomération. De même elle sera l’occasion de préciser le rôle de l’Etat et l’importance de son action
La révision de la Constitution aboutira ainsi à la réécriture des fondements de notre vivre ensemble dans un langage compréhensif et accessible à toutes et tous, de manière à ce que chacun-e puisse se l’approprier. Ne laissons pas passer cette chance unique : celle d'écrire un nouveau contrat social.

Enfin, ne manquez pas notre prochaine conférence débat sur la Constituante : Jeudi 31 janvier, dès 20h00, à la Maison des Associations : avec la participation d’Andreas Gross, Conseiller national (PS, Zurich)

Laurence Fehlmann Rielle
Présidente du PSG

Véronique Pürro
Députée